Histoires de Jeep : Wrangler TJ, enfin les phares ronds ! - Univers Jeep

Histoires de Jeep : Wrangler TJ, enfin les phares ronds !

Succédant au premier Wrangler YJ, lui-même héritier de la CJ, ce Wrangler TJ introduit enfin les phares ronds. Car, oui, c’était le principal reproche fait à la première version du Wrangler, qui arborait des optiques carrés.

Wrangler TJ, le premier aux phares ronds

Jeep a introduit la deuxième génération du Wrangler en 1996. Mais contrairement à son prédécesseur, elle était contrôlée par la société automobile américaine Chrysler. Lorsque la génération précédente a été dévoilée en 1986, Jeep et AMC étaient encore détenus par Renault. Le modèle a été un succès, avec plus de 600 000 unités vendues en une décennie. Mais il n’était pas considéré comme un véritable successeur des Willys ou des CJ5/7 en raison de ses phares carrés.

Cependant, après que Renault ait quitté le marché américain et vendu AMC et Jeep à Chrysler en 1987, le nouveau propriétaire a envisagé d’améliorer la marque Jeep. De plus, il a écouté attentivement les souhaits des propriétaires et a ensuite lancé la deuxième génération du Wrangler. Ainsi, le TJ qui allait sortir pour l’année 1997, rectifiait un gros problème physique du premier Wrangler.

Un an seulement après la sortie du YJ début de 1986, Chrysler a racheté AMC. Malgré ce changement de propriétaire, la production a continué avec des mises à jour mineures. Puis, Chrysler a commencé à planifier le successeur du YJ. C’est ainsi que Chrysler a présenté le Wrangler TJ au Salon International de l’Automobile d’Amérique du Nord à Detroit en 1996. Et c’est alors que les clients ont été ravis des nouveaux phares ronds, remplaçant les carrés du YJ. Entre eux, le constructeur a placé la calandre classique à sept fentes. Jeep a installé des feux de clignotants carrés sur les larges ailes avant, tandis que le pare-chocs comportait du caoutchouc à ses extrémités.

D’un écueil à une rectification pour plaire aux clients

De profil, le pare-brise attirait l’attention. Il était toujours plat et pouvait se replier vers l’avant sur le capot. Mais sa base a été avancée de 5 cm et sa hauteur totale était inférieure de 2,5 cm à celle du YJ, ce qui a permis d’obtenir un coefficient de traînée légèrement meilleur. Une autre amélioration concernait le bouchon de carburant. En effet, il a été déplacé vers le panneau arrière latéral du côté conducteur. Les ailes étaient ornées de garnitures en caoutchouc, qui protégeaient la carrosserie contre les éclats et les pierres projetées par les roues. Un ensemble de marchepieds facilitait l’accès et la sortie de l’habitacle. À l’arrière, le constructeur a installé une demie-porte à ouverture latérale permettant d’accéder au coffre et supportant la roue de secours.

L’habitacle représentait d’ailleurs un grand pas en avant en termes de confort et de fonctionnalités. Devant le conducteur se trouvait un tableau de bord regroupant tous les principaux cadrans et jauges. Alors que sur l’ancien modèles, ils étaient dispersés jusque devant le passager. De plus, le tableau de bord modulaire permettait de réduire les coûts de production pour les véhicules à conduite à gauche et à droite. Sur la console centrale, Jeep a installé le lecteur stéréo cassette et l’unité de contrôle de la climatisation. Tandis que sur le tunnel central, il a placé le levier de vitesses et le levier de la boîte de transfert. Les sièges avant redessinés offraient plus de confort et pouvaient coulisser vers l’avant pour faciliter l’accès aux passagers arrière.

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