La Jeep Wrangler est une référence dans son domaine. Icône des 4×4, elle évolue régulièrement pour offrir une modernité qui contraste avec son look intemporel. Pour 2024, elle reçoit des nouveautés appréciables.
Design intemporel
On ne présente plus le Wrangler. Il a su imposer son style. Carré et robuste, son design inspiré de la Willys ne laisse pas indifférent. Personnellement, je suis fan. La version 2024 reçoit une nouvelle calandre, toujours à 7 fentes. Mais ces dernières sont plus minces. Un entourage argenté signifie que vous êtes en présence d’une version Sahara (noir pour le Rubicon). De nouvelles jantes redessinées font leur apparition et, pour la première fois, la version Sahara peut recevoir des jantes de 20 pouces en option. La traditionnelle antenne métallique fixée sur l’aile avant droite disparaît au profit d’une antenne intégrée dans le pare-brise de type « Gorilla Glass ». Enfin, dernière nouveauté extérieure, on note le retour de la peinture Gris « Anvil ».
Destinée à un usage spécifique, le Wrangler n’invite pas aux longs voyages. Pourtant, à chaque arrêt lors du trajet qui nous a mené de la région parisienne aux plages du débarquement de Normandie, on se dit que, esthétiquement, on a fait le bon choix. Surtout si on décide de retirer les hard tops au-dessus du conducteur et du passager afin pour profiter d’un temps clément.
Hybride et performante
La motorisation hybride n’évolue pas par rapport à la version 2023. On retrouve les deux moteurs et le bloc-batterie au lithium-ion rechargeable de 400 V, 17 kWh et 96 cellules composé de nickel-manganèse-cobalt.
Sous le capot, c’est un quatre cylindres 2.0 turbo de 272 chevaux à injection directe équipé d’un turbocompresseur qui prend place. Au total, vous disposez d’une puissance de 380 chevaux (280 kW) et d’un couple de 637 Nm à partir de 3 000 tr/min. La sonorité du moteur se fait entendre mais elle reste agréable. Certes, on est loin de celle d’un V6. L’accélération ne faiblit pas jusqu’à 180 km/h, vitesse à laquelle une bride coupe votre élan. Mais il ne faut pas regretter cela car la tenue de cap de la Wrangler, chaussée de pneus destinés au 4×4, n’incite pas à aller au-delà.
Lors de notre périple, en adoptant une conduite tranquille, nous avons relevé une consommation moyenne de 11 litres pour 100 kilomètres une fois la batterie vidée. En mode 100 % électrique, Jeep annonce une autonomie de 53 kilomètres en cycle WLTP. Nous avons parcouru environ 45 kilomètres avant que la batterie ne conserve qu’un petit pourcent pour continuer à alimenter le moteur électrique et ainsi profiter des meilleures performances possibles. Pour ce qui est du temps de charge, comptez 3 heures sur une box de 7,4 kW.